Une parisienne à Moscou: Moscou en fête pour mon arrivée!

Ça y est, je suis enfin arrivée à Moscou après 5 mois d’attente (d’où le léger découragement pour écrire sur ce blog)! Pourquoi j’ai mis autant de temps à obtenir mon visa ? Mystère et boule de gomme… l’opacité étant le maître mot des autorités russes. Puisque ça ne sert à rien d’essayer de comprendre le pourquoi du comment, mieux vaut tourner cette triste mais enrichissante page et aller de l’avant.

Me voilà à Moscou, il fait froid, il y a du vent, il pleut, mais je suis ravie. Ravie car dès mon arrivée de nombreuses festivités étaient organisées. Parfait pour se mettre tout de suite dans le bain !

Le premier week-end (le 4 septembre) avait lieu, comme chaque année à la même période, les fameuses journées de la ville ou Den’ Moskvy. Comment décrire cette fête ? Et bien je ne vois rien de mieux que de reprendre les mots de Poutine : "Cette fête est chère au cœur de tous ceux qui aiment Moscou, qui sont fiers de son riche patrimoine historique et culturel et qui croient en l'avenir glorieux de notre capitale".

En trois mots : une fête à la gloire de Moscou. Il y avait apparemment plus de 5000 manifestations culturelles organisées (ballets, chorales, concerts, spectacles des écoles, festival des arts et traditions populaires…) aux intitulés savamment choisis : « Moscou ! Éternellement jeune ! », « La fête préférée des Moscovites », « Moscou familiale, Moscou internationale », ou encore « Indicatifs musicaux de notre ville préférée ». Pour ma part je n’ai vu la couleur que d’une seule d’entre elles : le concert de Laurent Garnier sur la place Lioubianka.

Pas la peine de vous le présenter, vous connaissez tous Laurent Garnier, le pionnier de la musique électronique en France ! Et bien il a fait honneur à sa réputation en se faisant le digne représentant de la France en Russie. Je ne sais combien de personnes étaient réunies exactement sur le dancefloor mais un sacré paquet et ce, sans beaucoup de com (car les autorités russes craignaient les débordements – on avait d’ailleurs peur qu’il y ait plus de policiers que de civils).

Il parait que la musique fût bonne. Je dis il parait car je n’ai malheureusement pas vu/entendu grand-chose du concert… pourquoi ? Et bien par ce que je devais accueillir les invités ‘VIP’ au restaurant surplombant la place. L’occasion d’ailleurs d’une belle rencontre, celle d’Angelin Preljocaj, à Moscou pour sa nouvelle création au Bolchoï.